Ligue 1: Pour le ministre des sports d'Azerbaïdjan, «Mammadov ne peut plus soutenir Lens»
FOOTBALL•En visite officielle à Paris, Azad Rahimov a reconnu que le propriétaire du club nordiste était proche de la banqueroute...François Launay
C'est une nouvelle peu rassurante pour le RC Lens. En visite officielle à Paris ce mercredi, Azad Rahimov, ministre des Sports et de la Jeunesse d'Azerbaïdjan, est revenu sur la situation de son compatriote Hafiz Mammadov. Interrogé par RMC, le ministre a reconnu que la situation du propriétaire du club artésien était très compliquée. «Il est passionné de sport et il a la volonté de soutenir le Racing Club de Lens, mais malheureusement, quelque chose a changé dans sa vie d’homme d’affaires. La banqueroute, ce sont des choses qui arrivent, ce ne sont pas des raisons politiques, c’est un cas personnel. Enfin, j’ai entendu qu’il avait fait banqueroute mais je ne suis pas impliqué vous savez. Mais il a un problème dans ses affaires et il ne peut plus soutenir le club. Après, banqueroute ou pas banqueroute, je ne sais pas exactement», a reconnu Azad Rahimov.
Lens attend toujours deux millions et demi d'euros
C'est la première fois qu'un haut placé azerbaïdjanais évoque officiellement les difficultés financières de Mammadov, même si le RC Lens est au courant de la situation depuis le début de saison. Après avoir investi 20 millions d'euros la saison dernière dans les caisses du club, Mammadov n'avait pas pu respecter ses engagements cette année. L'homme d'affaires n'avait ainsi versé «qu'»un million et demi d'euros sur les quatre prévus. Depuis, le RC Lens, actuel dernier de Ligue 1, n'a toujours pas pu recruter.
Si Gervais Martel, le président lensois, a assuré que la banque d'Azerbaïdjan allait lui verser la somme restante en raison d'une garantie de première demande, pour l'instant rien n'est encore arrivé dans les caisses du club. Le président lensois affirme pourtant depuis quelques semaines qu'il va présenter les garanties devant la DCNG ce jeudi 27 novembre. Quant à Mammadov, son avenir à Lens semble de plus en plus s'écrire au conditionnel.