Dunkerque s'habitue à la Ligue des champions
HANDBALL•Troisième de sa poule, le club nordiste dipsute son troisième match de la compétition ce jeudi chez les Suisses de SchaffausenFrançois Launay
L’USDK se fait petit à petit une place chez les grands d’Europe. Pour la deuxième année d’affilée, le club nordiste dispute la Ligue des champions. Novices et éliminés dès le premier tour l’an passé, les champions de France visent cette fois-ci une qualification en huitièmes de finale. Avant le déplacement ce jeudi chez les Suisses de Schaffausen, Jean-Pierre Vandaele, le président dunkerquois, nous explique ce que représente la compétition pour son club.
Economie. «Ça n’a rien à voir avec le foot (où un club qualifié reçoit au minimum 20M d'euros). On touche 40.000 d'euros de droits télé plus des recettes de marketing, sponsoring et billetterie. L’an passé, notre participation nous avait rapportés 100.000 d'euro. Si on passe le premier tour cette année, on peut espérer 25.000 d'euros de plus par tour.»
Prestige. «C’est une belle vitrine. Contrairement au championnat où notre public est surtout local, des gens de Belgique, d’Allemagne ou d’Angleterre viennent nous voir. On touche aussi des spectateurs de toute la région jusqu’à Paris»
Terrain. «C’est un niveau sportif plus élevé. On se confronte à des types de jeu très différents. S’adapter à ce genre de jeu nous aide en championnat. Par exemple, l’année dernière, on n’a gagné qu’un match sur dix en Ligue des champions. Mais on a appris beaucoup et je pense que ça nous a servis à grandir et à gagner le championnat. Ça nous a aussi appris à ne rien lâcher car en Ligue des champions, il faut vraiment rester concentré du début à la fin du match».