François Launay, avec O. A.
C’est l’événement de la fin d’année à Lille. Du 21 au 23 novembre, le stade Pierre-Mauroy va accueillir la finale de Coupe Davis France-Suisse. La bande à Tsonga contre celle à Federer, une affiche exceptionnelle qui suscite beaucoup d’enthousiasme et de préparation.
Des billets à partir de 30 euros.
C’est LA question que tout le monde se pose: comment se procurer des billets pour la finale? Si vous êtes licencié à la Fédération Française de Tennis (FFT), vous pourrez commander des billets à partir du 10 octobre sur le site fft.fr. Pour le grand public, il faudra attendre le 17 octobre pour aller sur le site. Dans les deux cas, il sera possible d’acheter quatre billets par personne et par jour. Il n’existe pas de pass trois jours. Quant aux tarifs: «Il y aura cinq gammes de prix : 30, 50, 75, 100 et 220 €», explique Christophe Fagniez, directeur général délégué de la FFT.
Un stade chauffé...en partie.
Pour la première fois, une enceinte française va accueillir plus de 27.000 personnes pour un match de tennis. Le stade Pierre Mauroy, qui sera mis en configuration Arena dès le 8 novembre, est donc attendu au tournant. Après le couac du concert de Dépêche Mode annulé l’an dernier pour des problèmes de chauffage, les organisateurs assurent avoir réglé le problème. «On a un système qui va délivrer une température de 18 degrés dans la partie basse de l’Arena (le court plus 4.000 places)»,assure Olivier Baudry, directeur d’Elisa, le consortium qui gère le stade. Les autres places seront à température ambiante. Si le stade sera fermé et isolé, prendre un blouson fin novembre à Lille ne sera pas un luxe.
Des retombées économiques.
Pour accueillir cet événement, Lille Métropole va voter une subvention de 500.000€. Reste qu’avec la taxe spectacles sur les billets, LMCU devrait récupérer 300.000 à 350.000€. Quant aux retombées économiques sur la métropole (tourisme, hôtellerie...), 10M€ sont au minimum attendus. Pendant trois jours, la métropole sera observée et aucun raté ne sera toléré. «Personne n’a le droit à l’erreur» prévient Damien Castelain, président de Lille Métropole, conscient de l’enjeu.