Ligue 1 : Le Losc est bien cassé
FOOTBALL•Les blessures s'accumulent au sein de l'effectif nordiste...François Launay
C’est une victoire à la Pyrrhus. Vainqueur samedi soir à domicile face à Bastia (1-0), le Losc s’est relancé en Ligue 1 après deux matchs sans succès et sans but. Problème : cette bonne performance a laissé des traces. Sortis sur blessures, Rony Lopes (cuisse) et Jonathan Delaplace (ischios) devraient manquer le match de Ligue Europa jeudi face à Wolfsburg.
L’infirmerie est pleine
Surtout, les deux Lillois rejoignent une infirmerie bien remplie avec Rio Mavuba (ischios), Martin (voûte plantaire), Roux (pied) sans oublier Marko Basa, titulaire samedi mais qui a fini la rencontre en boitillant (cheville). Equipe française la plus sollicitée depuis le début de saison (treize matchs), Lille commence sérieusement à tirer la langue comme le prouvent ces pépins physiques à répétition. «C’est le risque. Ça nous pendait au nez avec le nombre de matchs qu’on a disputé mais c’est comme ça», a lâché fataliste René Girard à l’issue du match face aux Corses.
Franck Béria : «Tout le monde va s’habituer à ce rythme-là»
Pourtant, le coach nordiste essaie de faire souffler au maximum ses cadres à l’image de Florent Balmont qui est resté en tribune samedi soir. « C’est un rythme de croisière assez soutenue et on a beaucoup de blessés. Il faut assumer le fait de jouer tous les trois jours et ce n’est pas donné à tout le monde. Mais on s’accroche», assure Frank Béria qui préfère rester optimiste. «Tout le monde est au taquet. Plus on va avancer et mieux ça va aller. Tout le monde va s’habituer à ce rythme-là et on va récupérer les blessés au fur et à mesure», positive le défenseur lillois. En attendant, le Losc se trouve bien dépourvu. Et il va encore lui falloir serrer les dents avec deux matchs à jouer cette semaine : jeudi à Wolfsburg et dimanche prochain sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais. Deux matchs importants pour un effectif lillois qui pourra souffler un peu à l’issue de la rencontre dans la Rhône. Car la trêve internationale de deux semaines arrive. Elle n’a jamais autant été attendue chez une équipe nordiste pas loin d’être au bout du rouleau.