Chaque année, au mois de juin, les méninges de dizaines de milliers de jeunes nordistes chauffent au rythme soutenu des épreuves du baccalauréat. Sanctionnant une vie de lycéen, cet examen génère son lot de joies ou de peines parmi les postulants mais aussi pas mal de chiffres sur lesquels il est intéressant de se pencher.

Les candidats. Entre le 2 et le 23 juin, ils seront 43.521 élèves à plancher, toutes filières confondues. La majorité, 45 %, pour obtenir un bac général. Les «candidats libres» (personnes non scolarisées) seront au nombre de 752.

Profil des candidats. De 15 à 57 ans, avec une large majorité de candidats âgés de 18 ans (55 %). Une parité presque parfaite, légèrement en faveur des demoiselles (51 %), lesquelles se présenteront majoritairement pour obtenir un bac général (48 %). En nombre d’inscrits, le Nord devance le Pas-de-Calais en totalisant 63 % des candidats.

Les filières. La championne toutes catégories reste la filière scientifique avec 10.871 inscrits (24 %), loin devant le bac TMD (Techniques de la Musique et de la Danse) avec seulement 24 inscrits (0,05 %).

Les options. L’espagnol est la langue favorite des options facultatives, devant l’italien et le chinois. Notons que certaines langues comme le persan, le coréen ou encore le suédois, seront présentées chacune par un seul candidat. En sport, la première place revient au football (1.078 inscrits), loin devant la natation (588) et la danse (531).

Le coût. La session devrait coûter un peu plus de 3 millions d’euros, soit 13 de moins par candidat que la session 2013. A nuancer cependant puisque le nombre de correcteurs baisse lui aussi (-13 % par rapport à 2013), passant de 9.800 à 8.488.

La fraude. Pour la session 2013, l’académie de Lille a recensé 15 dossiers de suspicion de fraude dont 14 ont abouti à des sanctions.

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