Police et gendarmerie ont organisé, mardi après-midi, deux opérations conjointes de contrôles dans le cadre de la lutte contre les cambriolages. A Seclin, puis à Haubourdin, vingt-cinq policiers et vingt-trois gendarmes se sont déployés. Pendant une demi-heure, ils ont contrôlé des centaines de véhicules. «Nous avons choisi ces deux secteurs car ils se trouvent à la frontière entre la zone police et la zone gendarmerie», explique Christian Wulveryck, commissaire divisionnaire de Lille. L'ouverture et la fouille des coffres étaient rendues possible grâce à une réquisition du procureur de la République. Des chiens de détection de stupéfiants étaient également mobilisés, ainsi qu'un dispositif d'interception des véhicules en cas de refus de contrôle.

Flagrant délit

Sur le secteur de Lille, police et gendarmerie observent une tendance à la stabilité, voire à un certain recul des cambriolages par rapport à la même époque, l'an dernier. «Nous restons mobilisés. Au niveau des volumes, le chiffre est toujours trop important», note le chef d'escadron Jean-Louis Domont, commandant la compagnie de gendarmerie de Lille. «Il y a plusieurs façons de lutter contre les cambriolages: l'enquête, mais aussi la recherche du flagrant délit ou d'objets volés dans les coffres de voiture», explique Christian Wulveryck. La probabilité de tomber sur des cambrioleurs reste néanmoins faible: l'opération veut avant tout faire passer un message aux citoyens. «Ce dispositif est aussi une manière de montrer que nous travaillons main dans la main. Notre présence dissuade. Les cambriolages vont diminuer si on multiplie ce genre de contrôle», souligne Jean-Louis Domont.

Bilan provisoire du premier point de contrôle à Seclin: un conducteur pris en état d'ébriété et un bouchon de près d'un kilomètre sur cet axe très fréquenté.

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