OVH se défend de faciliter les activités pirates

OVH se défend de faciliter les activités pirates

Numérique

Mis en cause par une étude sur la loi Hadopi, l'hébergeur nordiste OVH a réagi mercredi. Le fournisseur de services Internet, installé à Roubaix, est cité dans une étude sur l'influence de la lutte contre le piratage entre 2010 et 2012. Signée de plusieurs universitaires français, espagnols et américains, l'étude estime que « la politique de surveillance passive d'OVH facilite (les) activités illégales » de certains pirates. Mais le directeur juridique d'OVH, Romain Beeckman, a rappelé mercredi que la société, qui loue ses serveurs informatiques, n'est qu'un « hébergeur technique » qui « ne dispose pas d'un accès aux contenus stockés sur les serveurs de ses clients ». OVH se considère donc injustement visée par les auteurs, d'autant qu'elle a mis en place, depuis 2012, de nouvelles infrastructures permettant de lutter contre les activités illégales. O. A.