Rudi Garcia parti, le Losc ne doit plus traîner pour trouver son successeur. Sauf que Michel Seydoux hésite encore. Quelques jours (quelques heures?) avant de rendre sa décision, le président du Losc fait le point sur la situation.

Où en est votre réflexion ?

Elle avance. Je prends le temps nécessaire, car j'aime bien tout analyser avant de prendre une décision importante. J'ai toujours été comme ça.

Quel est le profil que vous recherchez ?

Vous savez, c'est un nouveau cycle ou plutôt une nouvelle aventure qui commence pour le Losc. Donc je cherche un formateur, quelqu'un qui a envie de développer et de s'appuyer sur les jeunes. Tout en gardant certains talents confirmés et expérimentés la saison prochaine.

Vous avez passé six ans avec Claude Puel, cinq avec Rudi Garcia. C'est aussi un vrai binôme que vous recherchez?

Je n'aime pas le mot binôme, mais il faut des gens qui s'entendent bien et qui ont suffisamment d'atomes crochus pour développer une vraie relation humaine. C'est très important dans tous les métiers à risque comme le sont le cinéma et le foot.

Trois noms reviennent avec insistance. Le futur entraîneur du Losc est-il forcément parmi ceux-là?

Pas forcément. Mais il y a assez peu de chances qu'un outsider arrive. Vous savez, je suis quelqu'un de très pragmatique. J'ai attendu que le livre se referme avec Rudi pour en ouvrir un autre. Mardi, j'ai eu la certitude que Rudi nous quittait. Je rendrai ma décision dans les jours qui viennent, mais je ne donnerai pas de date, car je déteste fixer des ultimatums.