Que l’on parle d’un résident en Ehpad ou d’un étranger résidant en France, le mot fait décidément partie de notre quotidien. Pourtant, un doute persiste : quand convient-il de l’orthographier avec un « e » ou avec un « a » ? Quand il s’agit d’un participe présent, la réponse est simple. Quand il s’agit du nom ou de l’adjectif, tout dépend à qui vous posez la question.

Le nom et l’adjectif : « résident » ou « résidant » ?

« Résident » est un nom qui désigne quelqu’un qui réside quelque part ou un adjectif qui exprime la même idée. Comme « président » et « accident », ce mot s’écrit avec un « e ». Affaire classée ? Pas tout à fait. Peut-être parce que « résident » ressemble trop à la troisième personne du pluriel de « résider » (« ils résident », qui se prononce « réside »), certains défendent l’emploi de « résidant » avec un « a ». Du coup, le Robert et le Larousse attestent les deux orthographes (quoique le Larousse ne lui concède que son usage québécois). L’Académie française, par contre, ne veut rien savoir : pour elle, « résident » ne peut s’écrire qu’avec un « e ». Si vous préférez « résidant » à « résident », libre à vous de l’orthographier ainsi, mais pour être certain de ne pas vous faire retoquer, privilégiez le « e ».

Le participe présent : « résidant »

Concernant le participe passé, tout le monde est d’accord : « résidant » s’écrira toujours avec un « a », par exemple :

• « Résidant actuellement en Australie, je ne pourrai me rendre à votre mariage. »

Au moins, de ce côté-là, les choses sont simples.