Ça y est, votre client est prêt à signer le devis, mais pas question de vous mettre au travail avant d’avoir reçu un acompte. Ou est-ce un accompte ? Mieux vaut vérifier pour être pris au sérieux, non ? Heureusement, 20 Minutes est là pour vous sauver de la faillite…

Acompte ne prend qu’un « c »

C’est comme ça et on n’y peut rien.

Pourquoi ?

C’est une question d’étymologie. Attesté dès 1740, le terme s’écrit au départ « à compte » : « verser à compte » ou « donner à compte » est une manière abrégée de dire « verser une avance sur le compte de… »

Comment s’en souvenir ?

En mémorisant son origine (qui ne peut être ni « àc compte » ni « à ccompte »). Vous pouvez aussi penser à une autre locution qui, elle, existe toujours : le livre publié à compte d’auteur (c’est-à-dire dont la parution est financée par l’auteur et non un éditeur).

Bon, d’accord, mais pourquoi ai-je tant envie de mettre deux « c » ?

Probablement à cause d’accorder, d’accrocher, d’accablant, d’accuser, de s’accroupir, d’accessible, d’accident et autres mots courants en « cc ». Cela dit, « acompte » n’est pas une exception : il y a aussi acoustique, actif, acajou, acarien, académie, acrobate et quelques autres…