Un couple jugé pour avoir décapité sauvagement son chien, avec un taille-haie ou une tronçonneuse
ANIMAUX•Un homme et une femme sont convoqués devant le tribunal correctionnel d’Auxerre mardi pour avoir décapité leur chien avec un « taille-bordure » ou une « tronçonneuse » en mai dernier20 Minutes avec agence
Un homme de 38 ans et une femme de 31 ans doivent être jugés mardi au tribunal correctionnel d’Auxerre pour sévices ou actes de cruauté sur des animaux domestiques. Ils sont soupçonnés d’avoir tué leur chien. Ils ont livré aux enquêteurs des versions différentes des faits, rapporte TF1 Info.
« Décapité avec un outil de jardinage »
En mai dernier, la gendarmerie de l’Yonne s’était rendue au domicile du couple à Lévis pour une affaire de violences conjugales sur fond d’alcool. Mais les militaires avaient découvert le cadavre du chien, mutilé. La tête de l’animal avait été abandonnée près d’une brouette.
Le procureur de la République d’Auxerre, Hugues de Phily, avait pris la parole et avait donné quelques détails sur les faits. Il avait parlé d’une « scène sauvage avec un chien planté de coups de couteau et décapité avec un outil de jardinage de type taille-bordure ou tronçonneuse ». Selon les informations de L’Yonne Républicaine, le chien aurait attaqué un chat du couple et les maîtres se seraient vengés sur lui.
Des « idées sordides »
Les deux suspects, qui s’accusent mutuellement d’avoir tué l’animal, sont déjà connus de la justice. Ils encourent trois ans de prison et de 45.000 euros d’amende.
L’association Stéphane Lamart s’est constituée partie civile. « Ce que l’humain est capable d’imaginer est terrible. Il n’est pas concevable qu’une personne saine d’esprit puisse avoir de telles idées sordides », a réagi le président auprès de TF1 Info. « Il faut espérer que la justice soit à la hauteur de ces faits terribles et que cet acte ne soit pas impuni », a-t-il ajouté.
Les suspects vivaient avec d’autres animaux : deux chats et deux chiens. Ils ont été saisis en mai dernier et confiés à la Fondation 30 millions d’Amis, qui s’est également constituée partie civile.
À lire aussi