Bretagne : Les gains en cryptomonnaies exclus du redressement fiscal de ce baron du darknet
rien à déclarer•Gal Vallerius, présenté comme un revendeur de drogue établi dans les Côtes-d’Armor, avait été rattrapé par le fisc français après une condamnation aux Etats-UnisC. A.
Vous vous souvenez peut-être du nom de Gal Vallerius. Ce Franco-israélien de 42 ans était surnommé « OxyMonster » sur le darknet. Arrêté en 2017 à l’aéroport d’Atlanta (Etats-Unis) alors qu’il se rendait au championnat du monde des barbes et moustaches, cet homme tranquillement établi à Plusquellec, dans les Côtes-d’Armor, avait été condamné à vingt ans de prison par la justice américaine pour avoir revendu d’importantes quantités de drogue de synthèse sur le darknet.
En 2021, il avait obtenu le droit de rentrer en France pour y purger le reste de sa peine. Mais ses histoires avec la justice ne sont pas terminées. Cette semaine, c’est devant le tribunal administratif de Rennes que le nom de l’homme à l’épaisse barbe rousse. La juridiction, saisie par l’avocat de Gal Vallerius, était chargée d’établir si les revenus pris en compte par le fisc en vue d’un redressement fiscal carabiné étaient pertinents.
Résidant en France, le dealer du darknet ne déclarait aucun revenu avec sa compagne et percevait donc le Revenu de solidarité active (RSA). Un détail à 400 euros par mois qui n’a pas échappé au fisc français, qui s’était empressé de mettre son nez dans les comptes de Gal Vallerius.
Un demi-million de moins à déclarer
D’après Press Pepper, le baron de la drogue aurait obtenu une avancée notable. Les 459.000 euros qu’il possédait en cryptomonnaie ne pourront pas être intégrés dans le champ de l’imposition « pour une question de forme », précise l’agence de presse judiciaire. Même chose pour les 52.000 euros saisis lors d’une perquisition à son domicile. Et hop, 500.000 euros de moins à déclarer.