violence intrafamilialeLe tribunal de Chalon-sur-Saône juge un homme accusé de violence conjugale

Saône-et-Loire : Accusé de violence conjugale, il évoque une simple « chamaillerie » de couple

violence intrafamilialeLa version des témoins est contredite par l’accusé, mais également par la victime présumée
L'accusé et son ex-femme n'ont pas compris cette convocation au tribunal (illustration).
L'accusé et son ex-femme n'ont pas compris cette convocation au tribunal (illustration). - Shutterstock
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

Jeudi dernier, le tribunal de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) a dû démêler le vrai du faux dans une affaire de violence conjugale. Un homme d’une trentaine d’années s’est présenté librement face aux juges pour s’expliquer sur le comportement qu’il aurait eu dans la rue avec son ex-compagne. Deux témoins affirment l’avoir vu faire preuve de violences envers cette dernière, notamment en la plaquant contre la portière de sa voiture, rapportent nos confrères du Journal de Saône-et-Loire.

Les faits remontent au 25 octobre. Alors qu’une interdiction de prendre contact avec son ex-compagne prenait fin ce jour-là après deux ans, le prévenu serait venu lui réclamer une clé. Selon lui, les témoins auraient mal interprété la scène. Aucune violence à déplorer, uniquement quelques « chamailleries » et une « bagarre » qui auraient provoqué la chute des clés au sol.

L’homme relaxé à l’issue de l’audience

La femme va également dans ce sens et ne comprend pas pourquoi cette audience a lieu. Tout irait bien avec son ex-mari. Ils ont même rendez-vous cette semaine pour divorcer. Selon elle, elle se serait retrouvée au sol après avoir chuté de manière accidentelle. Lui, se serait baissé seulement pour ramasser les clés.

La version peine à convaincre les juges, qui connaissent le passé violent de l’ex-compagnon. Cependant, la victime présumée confirmant les propos de l’accusé, le tribunal n’a d’autre choix que de relaxer l’individu, qui repart libre.