En mai dernier, les habitants d’un immeuble de Puilboreau (Charente-Maritime) ont été frappés par une violente explosion au gaz. Malgré cette déflagration, les résidents n’ont pas été blessés, à l’exception d’un seul.

Ce quinquagénaire brûlé à 75 % du corps, amputé suite à cet incident qui aurait pu être dramatique, a rapidement été accusé d’avoir provoqué volontairement l’explosion. En effet, les investigations ont montré que la consommation de gaz de cet appartement était anormalement élevée.

Un drame évité de justesse

Selon les informations de Sud Ouest, sur l’assignation, il est reproché à l’accusé d’avoir « ouvert volontairement le robinet de gaz d’un appartement afin de se suicider par asphyxie ». D’autre part, l’enquête a prouvé l’absence totale de fuite dans les canalisations de gaz de l’immeuble.

Pour rappel, suite à cette déflagration, ce sont plus de vingt familles qui avaient dû être relogées en urgence ou envoyées vers des solutions temporaires d’hébergement. L’homme de 56 ans comparaîtra devant la justice en mai 2025.