Massage japonais, massage thaïlandais, massage tantrique… Et plus si affinités. A Rennes, un salon de massage a été placé sous surveillance policière après des soupçons de proxénétisme. Des soupçons qui se sont révélés avérés après l’audition de plusieurs clients, tous des hommes, qui ont confirmé l’existence d’un « supplément » pour ce que l’on appelle vulgairement une « finition main ».

D’après Ouest-France, la gérante de ce salon qui faisait travailler des femmes originaires de Chine a été condamnée à deux ans de prison avec sursis pour proxénétisme. Elle a également interdiction de diriger une entreprise pendant cinq ans.

La patronne assure qu’elle n’était pas au courant

Lors de l’audience, la question du proxénétisme a été maintes fois abordée. La patronne assure qu’elle n’était pas au courant des pratiques de ses masseuses. Ces dernières avaient pourtant été recrutées dans d’autres salons qui avaient été épinglés pour des actes sexuels. Des annonces en ligne plutôt explicites avaient également été postées sur des sites spécialisés. L’un des hommes interrogés avait expliqué que la masseuse avait proposé une masturbation moyennant un paiement d’une somme de 20 à 40 euros en liquide pour clore la séance. Le salon « Zen » a été placé en liquidation judiciaire depuis l’interpellation de sa gérante. Le propriétaire du commerce n’a quant à lui pas été inquiété.