Au nom de la scienceUn Lotois invoque un motif surprenant pour justifier son trafic de drogue

Lot : Jugé pour avoir cultivé du cannabis, il prétend faire des recherches agronomiques

Au nom de la scienceSes explications pour justifier son importante culture de cannabis n’ont pas convaincu les juges
Soixante-dix-huit pieds de cannabis ont été retrouvés chez l'accusé (illustration).
Soixante-dix-huit pieds de cannabis ont été retrouvés chez l'accusé (illustration). - J.West / ZUMA Press Wire/Shutter/Sipa
20 Minutes avec agences

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Vendredi dernier, le tribunal correctionnel de Cahors (Lot) a jugé un trafiquant de drogue un peu particulier. La perquisition de son domicile a permis de découvrir de nombreuses plantations de cannabis ainsi que tout le matériel nécessaire à la revente. Malgré ces preuves, le prévenu a évoqué une tout autre raison pour justifier ses activités illicites, comme le rapporte le site Actu.fr.

Les agissements de cet homme de 39 ans ont été découverts par hasard alors qu’il était mêlé à une affaire de vol. En fouillant son domicile, les gendarmes ont découvert 78 pieds de cannabis ainsi qu’environ huit kilos de sommités fleuries du psychotrope. Les forces de l’ordre ont également mis la main sur trois balances électroniques, une machine pour mettre sous vide et un téléphone portable contenant des conversations évoquant un potentiel trafic.

Le prévenu veut découvrir « la plante des dieux »

Ces preuves laissent planer peu de doute sur les activités de l’accusé. Toutefois, celui-ci a donné une justification inattendue aux juges. Le trentenaire a déclaré faire des recherches pour obtenir un cannabis de qualité supérieure, qu’il a qualifié de « plante des dieux ». Des explications assez farfelues. Il faut dire que les trois expertises psychiatriques demandées par la justice présentent un homme avec des tendances schizophrènes et mégalomaniaques, souffrant de psychoses chroniques.

Un bilan médical confirmé par sa compagne, présente à l’audience, qui a récemment demandé le placement de son petit ami en hôpital psychiatrique. Le mis en cause a finalement été condamné à vingt-quatre mois de prison, dont 12 avec un sursis probatoire pendant deux ans. Une obligation de soins a également été requise.