Celle qui est prénommée Sylvie par nos confrères de La Dépêche, n’a pas « osé » déposer plainte contre celui qu’elle accuse de harcèlement sexuel. En effet, cette habitante de Castéra-Verduzan (Gers), qui a fait la connaissance de ce jeune policier il y a deux ans, lors d’un événement de rassemblement automobile, a simplement déposé une main courante à la fin du mois d’août.

Elle accuse ce fonctionnaire adjoint d’un commissariat gersois de la suivre, jusqu’à son domicile. On apprend dans les colonnes du journal que le policier en formation aurait eu « des gestes très déplacés, toujours à connotations sexuelles » à son égard ainsi que des « propos très grossiers », depuis deux ans.

L’accusé a dû rendre sa carte de police

Le signalement est rapidement remonté jusqu’au parquet d’Auch, qui a immédiatement déclenché une enquête préliminaire. De plus, la plaignante explique que l’agent aurait usé de sa carte de police pour la menacer, à plusieurs reprises.

La procureur explique pourtant que « si la qualité de policier était connue de la plaignante, il ne ressort pas de l’audition que le mis en cause ait fait directement état de cette qualité pour obtenir des faveurs sexuelles. » Dans l’attente des suites de l’enquête, l’accusé a dû rendre sa carte de police et son futur dans la profession est compromis.