défense à l’attaqueAu tour de Marine Le Pen de s’expliquer dans le procès du RN

Procès des assistants du RN : Marine Le Pen va pouvoir livrer sa version sur « la mauvaise foi » du parquet

défense à l’attaqueMarine Le Pen bout d’impatience de s’expliquer. Elle sera lundi après-midi à la barre au procès des soupçons d’emplois fictifs d’assistants parlementaires du RN
Le procès de Marine Le Pen et de 24 autres personnes, soupçonnées d'avoir détourné des fonds du Parlement européen pour rémunérer des employés du parti, a commencé le 30 septembre à Paris.
Le procès de Marine Le Pen et de 24 autres personnes, soupçonnées d'avoir détourné des fonds du Parlement européen pour rémunérer des employés du parti, a commencé le 30 septembre à Paris. - Gabrielle CEZARD
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Elle n’a pas attendu son tour pour prendre la parole et dénoncer la « mauvaise foi » du parquet. Marine Le Pen va pouvoir développer, ce lundi, son argumentaire devant le tribunal correctionnel de Paris, chargé de juger depuis le 30 septembre des soupçons d’emplois fictifs d’assistants parlementaires du Rassemblement national (Front national à l’époque).

Des faits qu’elle conteste, tout comme le « dossier » où les mails à charge apparaissent « trente fois » contrairement à ceux à l’avantage du parti, comme la cheffe de file du parti à l’Assemblée nationale l’a déjà dénoncé mercredi lors de la précédente audience. « On ne sait plus comment se défendre ! », avait-elle encore lancé à la barre.

Une présence assidue

« Tout ce que nous avons fait, nous avions le droit de le faire », avait, une fois encore, lancé Marine Le Pen à la barre mercredi. Elle s’est pour l’heure montrée très assidue au tribunal, ne s’absentant que pour le discours de politique générale du nouveau Premier ministre Michel Barnier et les questions au gouvernement à l’Assemblée.

Les enjeux de cette audience sont lourds pour la leader de l’extrême droite, qui encourt une peine de prison, une lourde amende et surtout une peine d’inéligibilité susceptible d’entraver ses ambitions présidentielles pour 2027.