PROCÈSDeux hommes jugés après la mort de Jérémie Cohen, heurté par un tramway

Mort de Jérémie Cohen : Deux hommes jugés par la cour criminelle départementale

PROCÈSDeux hommes seront jugés pour violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner et violences en réunion après la mort de Jérémie Cohen, percuté par un tramway
Deux après la mort de Jérémie Cohen, heurté par un tramway à Bobigny, deux hommes seront jugés pour violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner et violences en réunion.
Deux après la mort de Jérémie Cohen, heurté par un tramway à Bobigny, deux hommes seront jugés pour violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner et violences en réunion. - AFP
20 Minutes avec AFP

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Deux hommes seront bientôt jugés pour violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner et violences en réunion pour la mort de Jérémie Cohen, jeune homme juif percuté par un tramway.

Intervenant plus de deux ans après les faits, l’ordonnance de mise en accusation a été rendue le 26 septembre, a indiqué le parquet de Bobigny. Les deux hommes âgés de 29 et 26 ans seront jugés par la cour criminelle départementale : le premier, placé en détention provisoire, pour un crime et le second pour un délit connexe.

La défense dénonce des irrégularités

Selon les juges, « Jérémie Cohen a couru en direction des voies du tramway pour échapper à ses agresseurs et dans la crainte d’être de nouveau agressé », estiment-ils. « Sa fuite en direction des voies du tramway est à l’évidence la conséquence immédiate des violences qu’il subissait », concluent les magistrates. Pour rappel, le parquet de Bobigny avait assuré qu’aucun élément n’était venu accréditer le « motif religieux ».

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Pour la famille du défunt, c’est une « satisfaction ». « Ils attendent que la justice passe et punisse sévèrement les auteurs de ces faits qui ont entraîné la mort de leur fils et frère », a rapporté leur avocat Franck Serfati.

L’ordonnance est entachée d’une irrégularité, nous allons interjeter appel », a indiqué Me Kamel Derouiche qui assiste l’accusé principal, expliquant ne pas avoir été notifié du réquisitoire définitif par le parquet. « Je réserve mes déclarations pour la cour mais les demandes d’actes que j’ai sollicitées et obtenues devraient permettre de faire la lumière sur ce que l’accusation refuse de voir », a déclaré de son côté Me Lucas Minkowski qui défend l’homme renvoyé pour violences en réunion.