Elle n’a eu aucune réaction à l’énoncé du verdict. Une mère a été condamnée ce vendredi par la cour d’assises du Morbihan à vingt ans de réclusion criminelle pour la mort atroce de son garçon de 7 ans. Le jeune Ikibalou, qui vivait avec ses deux frères et sa mère originaire des Comores dans un appartement à Lorient, avait perdu la vie le 7 février 2021.

Ce jour-là, l’enfant avait quitté le logement sans avoir prévenu sa mère. A son retour, cette dernière, âgée d’une quarantaine d’années l’avait réprimandé car il s’était sali et lui avait alors demandé de se laver. Devant son refus, elle avait ligoté les mains et les pieds de l’enfant, lui avait placé un bâillon dans la bouche et l’avait traîné dans la salle de bains. Retrouvé inanimé par une voisine appelée à la rescousse, l’enfant était décédé peu de temps après des « d’un syndrome asphyxique multifactoriel : par noyade et suffocation ».

Elle pensait son enfant « possédé »

Au premier jour de son procès mardi, l’accusée avait reconnu les violences sur son fils, se déclarant « responsable de (sa) mort ». Elle pensait son cadet « possédé » car l’enfant, déjà « turbulent », était devenu « très brutal » avec elle au départ de son dernier conjoint.

La mère de famille s’est également vu retirer l’autorité parentale sur ses deux autres enfants mineurs. Elle devra également se soigner et a interdiction de paraître dans le Morbihan à sa sortie de prison.