ProcèsPlacages, insultes, coups… Un ancien pion de Stanislas jugé dans le Nord

Nord : Placages, insultes, coups… Un ancien pion du lycée Stanislas jugé à Valenciennes

ProcèsAujourd’hui âgé de 61 ans, l’ancien maître d’internat de l’établissement privé parisien Stanislas est accusé de violences envers six élèves de classe préparatoire
Les faits de violences reprochés à l'ancien maître d'internat du lycée Stanislas se sont déroulés entre 2012 et 2018 (illustration).
Les faits de violences reprochés à l'ancien maître d'internat du lycée Stanislas se sont déroulés entre 2012 et 2018 (illustration). - G.Cezard
Mikaël Libert

Mikaël Libert

Plusieurs mois après le « Stanislas gate » qui a fait perdre à Amélie Oudéa-Castéra son poste de ministre de l’Education nationale, c’est par un ancien membre du personnel que l’établissement privé parisien revient au-devant de l’actualité. Ce lundi, un ancien maître d’internat est jugé à Valenciennes, dans le Nord, pour des violences commises sur des élèves il y a une dizaine d’années.

Selon les six anciens élèves de classe préparatoire qui ont dénoncé les faits, le prévenu leur a fait subir un véritable calvaire. Et France Bleu de lister les violences dont le sexagénaire devra répondre : coups de cravache, coups de pied, claques. Et même des placages au sol, sans compter les insultes et autres violences psychologiques ou humiliations diverses. Tout cela au préjudice d’au moins six anciens élèves, les plaignants, sur une période couvrant les années 2012 à 2018.

Viol sur mineur et images pédopornographiques

De son côté, le suspect, originaire de Valenciennes, nie en bloc les violences qui lui sont reprochées. Selon nos confrères, il va même jusqu’à se poser en victime d’une cabale de ses accusateurs, tous « camarades » d’après lui. A peine reconnaît-il son attitude autoritaire et quelques « chahuts », mais point de violences.

N’empêche, le sexagénaire a tout de même quelques casseroles, notamment une mise en examen pour « viol sur mineur » dans une école du Val-d’Oise en 2001. Et s’il n’est plus à Stanislas aujourd’hui, c’est parce qu’il a été licencié en 2018 pour avoir consulté des images pédopornographques. L’enquête pour ces derniers faits a toutefois été classée sans suite, faute de pouvoir prouver que les personnes sur les images étaient bien des mineurs.