Le parquet d’Evry (Essonne) a tranché. Le rappeur Zola a été placé sous contrôle judiciaire, notamment pour conduite en ayant fait l’usage de stupéfiants. Un temps évoqué, un éventuel refus d’obtempérer n’avait finalement pas été retenu.

« L’intéressé a été déféré hier (vendredi) au tribunal judiciaire d’Evry », selon le ministère public, ajoutant que les chefs retenus étaient la « conduite d’un véhicule en ayant fait usage de stupéfiants, en récidive », le « transport d’arme de catégorie D, en l’espèce un pistolet airsoft et de munitions, en récidive » et la « détention de stupéfiants, en l’espèce du cannabis, en récidive ».

Lancé à plus de 200 km/h avec les feux éteints

« Le refus d’obtempérer n’a pas été retenu à son encontre, les éléments en procédure ne permettant pas de lui imputer formellement », indique le parquet. Le rappeur âgé de 24 ans avait été interpellé à son domicile dans la nuit de mercredi à jeudi, alors que son véhicule avait été repéré par un équipage de gendarmerie à Bondoufle (Essonne) circulant feux éteints à plus de 200 km/h, selon le groupement de gendarmerie du département.

L’audience du rappeur devant le tribunal correctionnel d’Evry aura lieu le 13 février, ajoute le parquet. Pour rappel, le jeune homme fait face à un drame personnel depuis un an. En juin 2023, un automobiliste de 75 ans a mortellement fauché la mère du rappeur, qui circulait à vélo pour se rendre au travail.

Le chauffard a été jugé coupable d’homicide involontaire. Mais la remise en liberté du coupable avait déstabilisé le rappeur, qui avait disparu des réseaux sociaux après avoir posté une story énigmatique. Ses fans avaient alors cru qu’il préparait une vengeance. Ecouté par plus de trois millions d’auditeurs mensuels sur la plateforme Spotify, Zola est l’auteur de trois albums, dont le premier sorti en 2020.