Appel à témoinsDisparition d’un gérant en Corse, la justice privilégie la piste criminelle

Corse : Disparition d’un gérant de commerces, la justice privilégie la piste criminelle

Appel à témoinsUne information judiciaire pour « enlèvement » a été ouverte, après la disparition depuis huit jours d’un quadragénaire présenté comme proche du banditisme corse
En Corse, la gendarmerie enquête sur la disparition d'un gérant de plusieurs commerces à Ajaccio. (Illustration)
En Corse, la gendarmerie enquête sur la disparition d'un gérant de plusieurs commerces à Ajaccio. (Illustration)  - Pascal POCHARD-CASABIANCA / AFP
20 Minutes avec AFP

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Une enquête pour « arrestation, enlèvement et séquestration » a été ouverte, jeudi, après la disparition depuis huit jours d’Ange-Antoine Agnetti, gérant de plusieurs commerces à Ajaccio, a indiqué le procureur, confirmant une information du journal Corse-Matin.

L'homme, âgé de 41 ans, est également présenté comme proche du banditisme corse. N’ayant plus donné signe de vie depuis le 16 août en milieu d’après-midi, la piste criminelle est donc désormais privilégiée par les autorités judiciaires.

Parti à pied depuis son village

Une information judiciaire menée par un juge d’instruction d’Ajaccio a été ouverte contre X pour « arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire sans libération avant le septième jour », mais également pour « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime », a précisé le parquet d’Ajaccio.

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Inconnu des services de la justice, Ange-Antoine Agnetti est néanmoins présenté par une source proche de l’enquête comme « proche du milieu affairiste ajaccien ».

Selon ses proches, il serait parti à pied depuis son village, où il avait laissé sa voiture avec les clés sur une roue, le téléphone portable a été retrouvé dans l’habitacle.

Le 18 août, un appel à témoins avait été lancé par la gendarmerie, qui avait également déployé un important dispositif de recherche composé d’une cinquantaine de militaires mais aussi de bénévoles. Le maître-chien, l’hélicoptère et le drone de la gendarmerie avaient aussi été mobilisés, ainsi que l’unité cynotechnique des pompiers.