JusticeAprès des guets-apens homophobes sur le site Coco, deux interpellations

Agressions et guet-apens homophobes : Deux interpellations chez des proches du site Coco

JusticeAlors que le forum Coco a été fermé fin juin, deux nouvelles interpellations ont eu lieu chez des proches de l’administrateur du site
Le très problématique site de discussion coco.gg fermé par la justice
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les interpellations continuent après les nombreuses agressions et guet-apens homophobes liés au site Coco. Deux modérateurs et proches de l’administrateur de la plateforme ont été interpellés et placés en garde à vue mardi, a indiqué à l’AFP une source policière, mercredi. Ces deux personnes, âgées de 36 et 41 ans, ont été arrêtées à Oignies (Pas-de-Calais) et Limoges (Haute-Vienne).

Les deux individus avaient un rôle de « modérateurs influents » de ce site et sont « coopératifs » en garde à vue, a encore dit la source. Ces deux arrestations interviennent un peu plus d’un mois après la fermeture de Coco par les autorités.

23.000 procédures judiciaires

Le parquet de Paris avait annoncé le 25 juin la fermeture de ce site « connu depuis de nombreuses années comme étant un facilitateur de commission de diverses infractions, notamment des actes de pédocriminalité, de proxénétisme, de prostitution, de viols, de vente de stupéfiants, de guet-apens, voire d’homicides », selon la procureure de Paris Laure Beccuau.

Plus de 23.000 procédures judiciaires en lien avec la plateforme Coco avaient été ouvertes entre janvier 2021 et mai 2024, avait précisé la procureure. Un Italien de 44 ans, soupçonné d’être l’administrateur du site, avait à l’époque été entendu en Bulgarie.

Trois proches libérés

Trois de ses proches, soupçonnés d’avoir « exercé un rôle actif dans l’administration de la plateforme ou tiré profit des infractions », avaient aussi été entendus en France et laissés libres à l’issue de leur interrogatoire, selon la procureure.

L’enquête est dirigée par la Junalco (Juridiction nationale en charge de la lutte contre la criminalité organisée) du parquet de Paris et menée par l’unité nationale cyber de la gendarmerie nationale (UNCyber).