La fille de Richard Berry finalement relaxée de diffamation envers Jeane Manson
procès•Condamnée pour diffamation par Jeane Manson, Coline Berry a finalement été relaxée20 Minutes avec AFP
La fille de Richard Berry, Coline Berry-Rojtman, condamnée dans un premier temps pour diffamation envers son ex-belle-mère Jeane Manson, a été relaxée mercredi par la cour d’appel de Lyon.
Dans un article publié par Le Monde en février 2021, Coline Berry-Rojtman avait évoqué des violences sexuelles qu’elle aurait subies mineure en 1984 et 1985 au domicile de son père qui vivait alors avec Jeane Manson, accusée d’avoir participé avec lui à ces agressions.
20.000 euros de dommages-intérêts
L’ancienne chanteuse âgée de 73 ans avait décidé de poursuivre son ex-belle-fille pour diffamation devant le tribunal d’Aurillac, dans le Cantal, où elle vit une partie de l’année. Également mis en cause, les journalistes du Monde et le quotidien n’avaient pas été condamnés. L’enquête visant l’acteur accusé d’inceste par sa fille a été classée sans suite le 31 août 2022 pour cause de prescription.
A l’époque, la cour d’appel de Riom dans le Puy-de-Dôme avait confirmé la condamnation de Coline Berry-Rojtman, sanctionnée de 2.000 euros d’amende pour diffamation, et 20.000 euros de dommages-intérêts à son ancienne belle-mère. Venaient s’ajouter 10.000 euros au titre des frais de justice.
La cour a prononcé la relaxe à la fois pour des propos publiés dans Le Monde, et pour d’autres diffusés sur BFM TV, selon la décision rendue à l’issue du procès en appel qui s’était tenu le 7 mai, après l’annulation par la Cour de cassation en décembre 2023 d’un premier arrêt rendu un an plus tôt.
« Justice pour Coline Berry »
« Nous pouvons enfin dire justice pour Coline Berry », ont réagi ses avocats Patrick Klugman et Ivan Terel. Il était, selon eux, « impossible de condamner Coline Berry pour avoir dénoncé ce qu’elle a vécu ». Les avocats de la défense soulignent que les magistrats lyonnais, dans leur jugement, « ont noté que Coline Berry avait tout fait pour faire vérifier ses affirmations », en déposant plainte, qui a entraîné l’ouverture d’une enquête classée pour cause de prescription.
En savoir plus sur Jeane MansonDe son côté, Coline Berry-Rojtman avait maintenu sa position : « C’est pour moi l’injustice la plus flagrante car je suis poursuivie pour avoir dénoncé les faits dont j’ai été victime », avait-elle déploré.