ANTIFASCISTESPas de prison pour les militants d’extrême gauche après l’attaque d’un bar

Alès : Pas de prison pour les militants d’extrême gauche après l’attaque d’un bar

ANTIFASCISTESCes militants d’extrême gauche ont écopé pour la plupart d’entre eux de sursis. Le plus impliqué purgera sa peine de prison ferme sous bracelet électronique et évite donc la prison
Les prévenus avaient attaqué un bar réputé pour accueillir des réunions d'extrême droite au soir des élections législatives du 7 juillet. Illustration
Les prévenus avaient attaqué un bar réputé pour accueillir des réunions d'extrême droite au soir des élections législatives du 7 juillet. Illustration - WilliamCho / Pixabay / Pixabay
Jérôme Diesnis

Jérôme Diesnis

Le 7 juillet, au soir du second tour des élections législatives anticipées, au moins quatre personnes avaient attaqué un bar d’Alès. Au motif qu’ils le considéraient comme un lieu de réunion de l’extrême droite. Porteurs de couteau ou de poing américain, ils n’en avaient pas fait usage.

En revanche, après avoir insulté les clients du bar, l’un d’entre eux était rentré dans l’établissement pour les agresser. Les gérants avaient réussi à fermer les portes alors que l’agresseur était toujours à l’intérieur. Ses comparses avaient alors utilisé les blocs de pierre servant à maintenir les parasols pour fracturer la porte de l’établissement.

Bracelet électronique pour le récidiviste

Interpellés le soir même sur la foi des images de vidéosurveillance, quatre membres de cette équipée sauvage, âgés de 20 à 40 ans et connus pour être proches de la mouvance d’extrême gauche, ont été jugés en comparution directe, jeudi, pour violence, destruction de biens en réunion et port d’armes (en récidive pour l’un d’entre eux).

L’auteur des violences a écopé de huit mois avec sursis. Celui présenté comme le meneur a été condamné à huit mois ferme, auxquels s’ajoute la révocation d’un sursis de quatre mois (déjà pour une tentative de violence à l’encontre de ce même établissement). Mais il évite la prison puisque la peine est aménagée sous bracelet électronique. Ils ont interdiction de reparaître devant l’établissement. Les deux autres sont sanctionnés de trois à cinq mois de prison avec sursis.