Nîmes : Une femme ivre mord et arrache un bout de bras à sa mère
ALCOOL•La prévenue, docteure en génétique moléculaire, s’est déchaînée sur sa mèreJérôme Diesnis
Le tribunal correctionnel de Nîmes a condamné à dix-huit mois de prison, dont huit ferme, une femme âgée de 49 ans, mercredi, en comparution immédiate. Poursuivie pour violences aggravées sur ascendant et sur personne vulnérable, elle avait frappé et mutilé sa mère la veille, dans son appartement de Bagnols-sur-Cèze (Gard).
Prévenus par le petit-fils de la vieille dame âgée de 79 ans, les policiers avaient découvert l’ancienne institutrice, recluse, le corps portant de nombreuses traces de coups et de contusions. Elle avait également été profondément mordue au point d’avoir perdu un morceau de chair au niveau du bras. Sa fille, ivre, avait été placée en garde à vue.
« L’alcool n’est pas une excuse » reconnaît la prévenue
La prévenue, docteure en génétique moléculaire, a reconnu une forte addiction à l’alcool, expliquant avoir une fois encore beaucoup trop bu pour lutter « contre un sentiment d’oppression ». Sans chercher à nier les faits, « l’alcool n’est pas une excuse », reconnaît-elle à l’audience, elle a expliqué ne se souvenir de rien.
Compte tenu de son insertion professionnelle, sa peine ferme a été aménagée. « Le travail, c’est une bouée de sauvetage », a plaidé son avocate, Camille Alliez, afin de lui éviter une incarcération.
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