PeineUn élu brestois condamné pour avoir agressé sexuellement une « amie »

Brest : Un élu condamné à un an de prison avec sursis pour avoir agressé sexuellement une « amie de longue date »

PeineL’ancien adjoint au maire, qui conteste les faits, va faire appel de cette décision
L'ancien adjoint au maire de Brest a été condamné à un an de prison avec sursis pour avoir agressé sexuellement une architecte, qu'il présente comme une amie de longue date. Illustration
L'ancien adjoint au maire de Brest a été condamné à un an de prison avec sursis pour avoir agressé sexuellement une architecte, qu'il présente comme une amie de longue date. Illustration - WilliamCho / Pixabay / Pixabay
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Hosny Trabelsi, ancien adjoint au maire (PS) de Brest, a été condamné lundi à un an d’emprisonnement avec sursis pour agression sexuelle sur une architecte brestoise.

Ce professeur de physique-chimie de 60 ans, conseiller municipal et conseiller départemental socialiste, a en outre été condamné par le tribunal correctionnel de Brest à trois ans d’inéligibilité et à l’interdiction d’entrer en contact avec la victime. Le parquet avait requis quinze mois d’emprisonnement avec sursis contre l’élu.

Ivre et en peignoir, il s’exhibe

Le 4 février dernier, Hosny Trabelsi avait reçu à dîner cette amie de longue date, ancienne compagne d’un élu brestois mort en 2020. L’accueillant en chausson et en peignoir, et visiblement ivre, il lui aurait touché la poitrine, les cuisses et les fesses, selon le récit de la partie civile. Ouvrant son peignoir, il aurait ensuite exhibé son sexe puis l’aurait caressé devant la victime.

« J’étais tétanisée », a expliqué à la barre la sexagénaire, d’une voix à peine audible, affirmant qu’elle n’avait « peut-être pas réagi assez vite. »

Un geste de « compassion »

Des faits contestés par le prévenu qui admet seulement avoir touché la joue, l’épaule et les cheveux de son amie, un geste « de compassion » pour « la consoler » alors qu’elle lui racontait ses déboires personnels. « Une amie en pleurs, comme ça, ça m’a énormément chagriné », a déclaré l’élu.

Pour sa défense, l’homme a affirmé que son amie lui aurait demandé un « passe-droit » pour obtenir des marchés publics avec la mairie de Brest. « Je ne cherche pas de marché, je suis à la retraite », a rétorqué la victime. « Aux dénégations, on ajoute le déshonneur de venir l’insulter. Et tout ça venant d’un ami ! », a lancé son avocat Me David Rajjou.

L’élu a indiqué son intention de faire appel