à feu et à sangFusillades, trafic… La sanglante guérilla nîmoise aux assises du Gard

Nîmes : Fusillades, bandes rivales, trafic… La violente guérilla nîmoise rejouée aux assises du Gard

à feu et à sangLe meurtre d’Abdelkader, en janvier 2021, fut le premier d’une longue série de fusillades dans plusieurs quartiers de Nîmes au cours des trois dernières années
Neuf personnes sont jugées devant la cour d'assises de Nîmes jusqu'au 1er juillet.
Neuf personnes sont jugées devant la cour d'assises de Nîmes jusqu'au 1er juillet. - N. Bonzom / Agence Maxele Presse
Jérôme Diesnis

Jérôme Diesnis

Neuf personnes comparaissent à compter de ce lundi et jusqu’au 1er juillet devant la cour d’assises du Gard. Ils sont accusés d’avoir tué un jeune âgé de 17 ans, dans le quartier du Mas de Mingue, à Nîmes, en janvier 2021, sur fond de rivalités entre bandes rivales pour le contrôle du trafic de drogue.

Ce jour-là, une voiture s’était arrêtée à proximité d’un groupe de trois personnes, sur un lieu connu pour être un point de deal dans le quartier. Ils avaient ouvert le feu avant de s’enfuir. Abdelkader était décédé quelques heures plus tard, les deux autres personnes avaient été blessées. La voiture, volée un mois plus tôt, avait été incendiée près de l’aérodrome de Courbessac.

Cette fusillade est la première d’une longue série dans les quartiers de Nîmes. Depuis trois ans, le Mas de Mingue, le chemin bas d’Avignon et Pissevin défraient tour à tour la chronique des faits divers.

Nîmois et Marseillais pour les lucratifs points de deal

Dans un article très documenté, Objectif Gard revenait en mars, dans sa version papier, sur cette guerre des territoires sur fond de trafic de drogue.

Tout savoir sur le narcotrafic

Et comment, une rivalité entre deux familles du Mas de Mingue et du chemin bas d’Avignon, avaient permis de faire rentrer les Marseillais dans l’affaire. Leur intérêt pour les lucratifs points de deal de la préfecture du Gard a contribué à amplifier cette guerre sanglante.