Violeur ou Dominant ?Accusé de viols, il évoque des pratiques sexuelles consenties de domination

Montpellier : Accusé de viols, un homme évoque des pratiques sexuelles de domination atypiques, mais consenties

Violeur ou Dominant ?Cinq femmes ont déposé plainte contre le prévenu, directeur d’un établissement accueillant des personnes en situation de handicap
Si la qualification de viol est retenue à l'issue de l'instruction, le prévenu risquera d'être poursuivi devant la Cour d'assises de l'Hérault (illustration).
Si la qualification de viol est retenue à l'issue de l'instruction, le prévenu risquera d'être poursuivi devant la Cour d'assises de l'Hérault (illustration). - CHEVALIN CHRISTOPHE/TF1/SIPA / Sipa
Jérôme Diesnis

Jérôme Diesnis

Un homme âgé de 38 ans, interpellé en décembre 2023, a-t-il multiplié les viols comme l’affirment cinq femmes. Ou s’agit-il de « pratiques sexuelles atypiques » mais « consenties » ? Placé en détention provisoire, il a demandé ce mardi sa remise en liberté devant le tribunal de Montpellier, évoque Midi Libre.

Les plaignantes expliquent « avoir été abusées », détaillent des pratiques humiliantes, des rapports imposés, des coups, des vomissements, des manipulations, une attirance pour les jeunes femmes fragiles. L’une d’elles explique avoir été brûlée avec une cigarette.

« Je vous demande de mettre la morale de côté »

Le prévenu évoque des « pratiques sexuelles atypiques » et nie les viols. « J’ai le sentiment d’avoir eu affaire à des personnes immatures, qui avaient envie de le faire et après n’ont pas assumé », plaide-t-il, dans ses propos repris par le quotidien régional. « J’ai toujours été extrêmement clair sur les pratiques et dans l’échange. Il est déjà arrivé que des femmes au cours d’un rapport reviennent sur leur consentement et je l’ai toujours respecté ».

Les gendarmes ont entrepris des vérifications auprès des 300 femmes avec lesquelles il a été en contact sur Meetic ou Badoo. « Je vous demande beaucoup de précautions dans ce dossier », souligne son avocate et « de mettre la morale de côté. » Après son interpellation sur son lieu de travail, le prévenu a été licencié de l’établissement accueillant des personnes en situation de handicap, dont il était le directeur.