délaiLe procès du procureur de Cahors pour violences intrafamiliales est reporté

Cahors : Le procès du procureur de la République, poursuivi pour violences intrafamiliales, est reporté

délaiLe procès d’Alexandre Rossi, procureur de la République de Cahors, devrait se tenir désormais au mois de novembre
Le procureur de la République de Cahors a été placé en garde à vue mi-avril 2024 pour « violences intrafamiliales ». Il a été placé sous contrôle judiciaire en attendant son procès désormais programmé pour le 22 novembre 2024. Illustration.
Le procureur de la République de Cahors a été placé en garde à vue mi-avril 2024 pour « violences intrafamiliales ». Il a été placé sous contrôle judiciaire en attendant son procès désormais programmé pour le 22 novembre 2024. Illustration. - U. Amez / Sipa
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le procès, forcément sensible, a été dépaysé à Montauban (Tarn-et-Garonne). Alexandre Rossi, procureur de la République de Cahors (Lot), devait comparaître mardi devant le tribunal correctionnel pour des violences intrafamiliales.

Sa défense, s’appuyant sur l’état de santé « extrêmement fragilisé » du magistrat, d’ailleurs en arrêt maladie, a demandé un report de l’audience en raison de l’indisponibilité de son avocat habituel. Alexandre Rossi « n’est pas au-dessus des lois mais il n’est pas en dessous, c’est un justiciable comme les autres », a fait valoir Mourad Battikh. Il a été entendu, puisque le procès est reporté au 22 novembre prochain.

« La dispute de trop, les mots de trop, l’acte de trop »

En poste depuis janvier 2022 à Cahors, le procureur avait été placé en garde à vue mi-avril, puis placé sous contrôle judiciaire. Il est poursuivi en correctionnelle pour « violence suivie d’incapacité n’excédant pas huit jours, en présence d’un mineur » par conjoint, concubin ou partenaire et pour « violence sans incapacité sur un mineur par un ascendant ou une personne ayant autorité sur la victime en présence d’un autre mineur ».

Le magistrat « conteste fermement ces accusations et reste déterminé à démontrer son innocence, et ce depuis le premier jour de sa mise en cause », a précisé Mourad Battikh dans un communiqué. Au nom de la compagne du magistrat, présente dans la salle d’audience, Me Julie-Emilia Rodriguez, s’est opposée au report du procès. Sur le fond, elle a indiqué à quelques journalistes hors audience que sa cliente avait décidé d’engager cette procédure après « la dispute de trop, les mots de trop, l’acte de trop », évoquant sans plus de précision des « coups ».