Moselle : L’aide-soignante suspectée de la mort d’une octogénaire dans un Ehpad avoue les faits
enquête•La suspecte a avoué. Née en 1977, elle qui travaillait au sein de l’établissement, a avoué ce jeudi être à l’origine de la mort d’une résidente dont elle a volé les bijoux20 Minutes avec AFP
L’enquête ouverte par le parquet de Thionville lundi pour « vol ayant entraîné la mort » au lendemain de la découverte du corps d’une résidente d’une maison de retraite, semble connaître son dénouement. L’aide-soignante placée en garde à vue mardi, soit trois jours après la découverte du corps dans cet Ehpad de Yutz (Moselle), soupçonnée du meurtre d’une octogénaire, a avoué ce jeudi être à l’origine de la mort de cette résidente dont elle a volé les bijoux, vient d’indiquer ce jeudi le procureur de la République de Metz Yves Badorc. Cette femme née en 1977 « est en cours de présentation à une juge d’instruction », a-t-il déclaré.
Une information judiciaire pour « meurtre ayant pour objet la préparation d’un délit ou l’impunité de son auteur et vol sur personne vulnérable » avait été ouverte après la découverte dimanche du corps dans une maison de retraite à Thionville, a-t-il précisé.
L’aide-soignante en question est née en 1977 et « travaillait au sein de l’établissement », a précisé le procureur Yves Badorc. Le parquet de Thionville, initialement saisi de l’affaire, « s’est dessaisi au profit du parquet de Metz », a-t-il encore indiqué.
Pour des bijoux
Pour rappel, dimanche vers quatre heures du matin, le personnel soignant de l’Ehpad Sainte Madeleine à Thionville avait retrouvé une femme de 84 ans sans vie dans sa chambre située au rez-de-chaussée de l’établissement. « Les premières constatations ont mis en évidence que la fenêtre était ouverte, ce qui n’était pas le cas lors du dernier passage du personnel soignant, et que la chambre a été fouillée. Des objets de valeur, tels que des bijoux, seraient manifestement manquants », avait indiqué dans un communiqué le procureur de la République de Thionville, Brice Partouche.
« Les éléments recueillis jusqu’à présent par la police judiciaire laissent penser que la position du corps de la victime, en position allongée sur un fauteuil, semble correspondre à ses habitudes de sommeil. Aucune trace de lutte ou de violence physique n’a, pour l’heure, été constatée même si la présence d’un oreiller sur le corps de la victime peut laisser suggérer un possible étouffement », a poursuivi le procureur.