Le conseil municipal de Brest est une nouvelle fois en pleine tourmente. Après l’affaire des indemnités des élus socialistes de la ville, pour laquelle le maire François Cuillandre a été condamné en novembre, on apprend qu’un élu de la majorité est mis en cause dans une affaire de nature sexuelle.

Placé en garde à vue mercredi, Hosny Trabelsi, maire-adjoint du quartier de l’Europe, est accusé « d’atteinte sexuelle avec violences, contraintes, menaces ou surprises sur sa victime », indique le parquet de Brest. Les faits dénoncés remontent au 4 février. Alors qu’il recevait une amie à son domicile pour un dîner, cette dernière aurait remarqué son attitude étrange. « Vêtu d’un peignoir sous lequel il avait ôté son pantalon, il exhibait ses parties génitales à son invitée », précise Camille Miansoni, procureur de la République.

L’élu socialiste sera jugé le 24 juin

L’élu se serait ensuite assis près de son amie de longue date avant de lui toucher la poitrine et le haut des cuisses. La victime est toutefois parvenue à s’échapper du logement avant de porter plainte dès le lendemain. Hosny Trabelsi sera jugé le 24 juin devant le tribunal correctionnel de Brest. En attendant son jugement, il a été placé sous contrôle judiciaire.

Dans un communiqué, le maire de Brest François Cuillandre a réagi aux poursuites visant son adjoint. « Si ces éléments venaient à être confirmés, je lui retirerais immédiatement ses délégations et son poste d’adjoint et lui demanderais de présenter sa démission du conseil municipal de Brest », a-t-il indiqué.