pornoTrois placements sous contrôle judiciaire dans l’affaire « French Bukkake »

« French Bukkake » : Trois hommes poursuivis relâchés et placés sous contrôle judiciaire

pornoLa cour d’appel de Paris a récemment relâché, sous contrôle judiciaire, un producteur, un homme accusé d’avoir été rabatteur et un acteur
20 Minutes avec AFP

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Ils étaient quatre en détention provisoire, trois ont été relâchés et placés sous contrôle judiciaire. Ils sont poursuivis pour des violences sexuelles liées à la plateforme pornographique « French Bukkake ». Les trois personnes sont un producteur, un homme accusé d’avoir été rabatteur et un acteur, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Fin août, des juges d’instruction ont ordonné un procès pour 17 hommes, âgés d’une trentaine à une soixantaine d’années, pour traite d’êtres humains en bande organisée, viols en réunion ou proxénétisme aggravé. Ils sont notamment soupçonnés d’avoir participé à une « stratégie illégale de recrutement » d’actrices, menant à des viols en réunion sur des dizaines de femmes lors de tournages pour cette plateforme désormais fermée.

La détention provisoire « plus nécessaire »

Le dirigeant de « French Bukkake » surnommé « Pascal OP », son associé « Mat Hadix », le recruteur Julien D. et un acteur étaient en détention provisoire. Depuis janvier, trois ont été relâchés. La chambre de l’instruction a ordonné le 15 février que Julien D. soit placé sous contrôle judiciaire.

Mi-janvier, le producteur « Mat Hadix », déjà poursuivi pour 27 viols et qui doit être mis en examen pour une 28e victime d’ici au 14 avril, a aussi été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Dans son cas, « la détention provisoire n’était plus nécessaire » pour les besoins de l’enquête, « pour sa représentation en justice » ou « pour la protection de l’ordre public », a indiqué une source judiciaire à l’AFP.

Fin janvier, la chambre de l’instruction a ordonné qu’un acteur soit aussi remis en liberté « après 27 mois de détention provisoire », selon la même source. La tenue d’un procès devant une cour criminelle départementale, tel qu’ordonné fin août, n’est pas encore actée : onze mis en cause et 36 parties civiles ont fait appel de l’ordonnance des juges d’instruction. Ce pourrait être le premier grand procès du porno amateur en France.