Darmanin accusé de viol : la Cour de cassation valide le non-lieu en sa faveur
non-lieu•La Cour de cassation valide aujourd’hui un non-lieu définitif en faveur de Darmanin, qui conteste les accusations de viol faites par Sophie Patterson-Spatz20 Minutes avec AFP
Un non-lieu définitif en faveur du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. C’est aujourd’hui que la Cour de cassation a rejeté le pourvoi de celle qui l’a accusé de viol en 2009, Sophie Patterson-Spatz. Après des enquêtes classées à trois reprises et des démêlés procéduraux, la plaignante avait obtenu la désignation d’une juge d’instruction quatre ans auparavant. Celle-ci avait confirmé un non-lieu en sa faveur en 2022, confirmé en appel l’année suivante.
« Cette décision marque le point final d’une procédure qui dure depuis sept ans pour des faits qui remonteraient prétendument à près de quinze ans », ont réagi les avocats de Gérald Darmanin, Mathias Chichportich et Pierre-Olivier Sur. « Pour la sixième fois, la justice affirme qu’aucun acte répréhensible ne peut lui être reproché », ajoutent-ils.
Rappel des accusations
Sophie Patterson-Spatz, 52 ans, accuse depuis le printemps 2017 Gérald Darmanin de l’avoir violée en 2009. A l’époque, elle s’était adressée à lui, alors chargé de mission au service des affaires juridiques de l’UMP (devenu LR), pour obtenir un appui dans la révision d’une condamnation en 2005 pour chantage et appels malveillants à l’égard d’un ancien compagnon. Si tous deux reconnaissent un rapport sexuel, selon elle, il lui avait fait miroiter lors d’une soirée à Paris son possible appui via un courrier à la Chancellerie, et avait demandé en échange une relation sexuelle.
En savoir plus sur Gérald DarmaninPour l’avocate de Sophie Patterson-Spatz, il s’agit d’un « viol par surprise » et d’un rapport sexuel « extorqué », « ni libre, ni consenti ». De son côté, le ministre de l’Intérieur avait affirmé lors de la procédure avoir « cédé aux charmes » d’une plaignante « entreprenante ».