L’influenceuse Poupette Kenza condamnée à une amende pour avoir fait la promo d’un blanchisseur de dents interdit
FRAUDE•La société de l’influenceuse a accepté de régler un montant de 50.000 euros plutôt que d’encourir des poursuites pénales20 Minutes avec AFP
L’influenceuse Poupette Kenza (Kenza Benchrif de son vrai nom) a reçu une amende pour avoir fait la promotion d’un blanchisseur de dents interdit à la vente en France, a annoncé mercredi la Répression des fraudes.
La procédure pour « pratiques commerciales trompeuses » avait été lancée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, qui proposait une « transaction pénale » de 50.000 euros. La procédure est close, la société de Benchrif, appelée Seyana Society, ayant accepté de régler ce montant plutôt que d’encourir des poursuites pénales.
« C’est du vol », réplique l’influenceuse
La DGCCRF reproche à l’influenceuse de « ne pas avoir indiqué la véritable intention commerciale des contenus pour lesquels la société a reçu une contrepartie », et « d’avoir donné l’impression que la vente d’un blanchisseur de dents de marque Crest 3D White est licite alors qu’il est interdit à la vente sur le territoire français ».
Poupette Kenza, ou Poupette, 23 ans, comptait 1,6 million d’abonnés sur Snapchat, 1,1 million sur TikTok et un million sur Instagram quand elle a dénoncé publiquement cette procédure en août. « C’est du vol », « j’ai envie de vomir », clamait-elle, s’avouant « contente de partir » de Rouen vers Dubaï, où elle vit aujourd’hui.
D’autres ennuis
Depuis, elle a cumulé d’autres ennuis plus graves : un bloggeur spécialisé dans la téléréalité, Aqababe (de son vrai nom Aniss Zitouni), a porté plainte contre elle pour « menaces de mort » après des invectives lancées par la jeune femme sur les réseaux sociaux.
Il affirme avoir été agressé par trois hommes le 21 novembre à son domicile de Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine), avec une arme de feu à la main. Et selon son témoignage, ces agresseurs lui ont fait comprendre qu’il devait cesser de parler de Poupette Kenza.
Celle-ci a répliqué en annonçant qu’elle porterait plainte pour diffamation. « Pour moi, cette agression est montée de toutes pièces. Il n’y a pas d’agression, tout est faux », a-t-elle dit à un YouTubeur, Sam Zirah, qui a diffusé la réponse de l’influenceuse lundi.