Jeudi, c’était au tour des avocats des parties civiles de plaider devant le tribunal correctionnel de Limoges (Haute-Vienne) dans le cadre du procès pour escroquerie en bande organisée mettant en cause deux dirigeants et quatorze salariés de la société BDPA rénovation, rapporte France 3 Nouvelle-Aquitaine.

Pour rappel, plus de 100 clients estiment avoir été lésés par l’entreprise dans sept départements. La société aurait notamment procédé à des travaux non consentis en délivrant de nombreux bons de commande. Un travail parfois mal réalisé ou pas du tout, et entraînant des dépenses insoutenables pour certaines victimes.

« Il y avait clairement un ciblage des personnes âgées, certaines fragiles et vulnérables, car c’est plus simple de vendre et du faire du chiffre avec ce type de personnes », a déclaré l’avocate de l’UFC-Que Choisir, partie civile dans cette affaire. Selon des témoignages, les personnes ciblées auraient également été filmées à leur insu pendant les actes de démarchage à domicile. Le but ? « Se moquer » d’elles, répond simplement l’avocate. Le train de vie des prévenus a enfin été évoqué ce jeudi, ainsi que leur addiction aux jeux.