Violences conjugales : Le rappeur Kaaris relaxé
procès•En relaxant Kaaris – Okou Gnakouri de son vrai nom – le tribunal a suivi les réquisitions du parquet20 Minutes avec AFP
Ses avocats se « félicitent de cette décision ». Le rappeur Kaaris a été relaxé ce vendredi par le tribunal correctionnel d’Evry des faits de violences conjugales dont l’accusait son ex-compagne, suivant ainsi les réquisitions du parquet. « La cause des violences faites aux femmes est bien trop noble pour être instrumentalisée de la sorte », ont ajouté Mes Yassine Maharsi et Yassine Yakouti, les conseils d’Okou Gnakouri de son vrai nom. Kaaris a assuré devant le juge unique du tribunal qu’il n’avait jamais été violent envers les femmes, un tel comportement étant contraire à ses valeurs de père de famille.
Le rappeur de 43 ans comparaissait pour violences sur conjoint avec incapacité totale de travail (ITT) supérieure à huit jours, en récidive légale. Son ex-compagne et mère de sa fille, Linda P., l’accusait de l’avoir violentée le 19 janvier 2021 dans le garage du domicile de l’artiste à Linas (Essonne), en lui assénant des coups de pied et de poing et en lui arrachant les ongles. Dans sa plainte, elle affirmait avoir eu besoin de « béquilles et d’une botte de maintien pendant deux semaines ».
Son ex-compagne condamnée
Kaaris contestait ces accusations et affirmait que son ex-compagne était entrée chez lui illégalement en escaladant un mur. Le rappeur a toutefois décidé de ne pas se constituer partie civile sur ce volet du dossier que le parquet souhaitait poursuivre.
En revanche, le tribunal a condamné Linda P., absente à l’audience, à 2 mois d’emprisonnement avec sursis pour dégradations légères sur le véhicule de la conjointe actuelle de Kaaris, Marion P. Cette dernière a également demandé un euro symbolique de dommages et intérêts.