Le tribunal correctionnel de Cahors (Lot) a jugé, jeudi, une femme accusée d’« abus frauduleux de l’ignorance ou de la faiblesse d’une personne vulnérable ». La prévenue aurait convaincu la nièce de son mari de lui confier un total de 290.000 euros. Or cette dernière était fragilisée par un état d’anxiété et d’inquiétude, ont conclu des experts psychologues et psychiatres, indique Actu Lot.

La prévenue ne s’est pas présentée à son procès. Son avocat a affirmé qu’elle était « souffrante ». Le procureur de la République n’a pas requis de peine contre elle, estimant que l’abus de faiblesse n’était pas établi. Le jugement a été mis en délibéré et sera connu le 14 décembre prochain.

La mise en cause avait reçu de la part de la nièce de son mari deux virements de 50.000 euros, en 2013, afin d’investir dans un restaurant de Cahors. Elle avait ensuite à nouveau perçu plusieurs fois 50.000 euros pour renflouer l’établissement finalement placé en liquidation en 2017.