Un homme âgé de 24 ans a été condamné à dix-huit mois de prison, dont six assortis de sursis probatoire, par le tribunal correctionnel de Béziers. Le 4 octobre, il avait été condamné une première fois à six mois d’emprisonnement sans mandat de dépôt pour cambriolage. Une peine visiblement pas très dissuasive.

Le soir même, il avait fracturé la porte d’un restaurant situé en face du palais de justice de la sous-préfecture de l’Hérault pour se servir dans la réserve et voler les 400 euros du fond de caisse. Il a toutefois oublié sur place un petit détail : les documents relatifs à la condamnation du jour. Les policiers du commissariat de Béziers n’ont donc pas eu trop de peine à l’identifier et l’interpeller.

Problèmes psychotiques

Jugé une seconde fois par le tribunal correctionnel, il a cette fois vu sa peine de prison ferme être assortie d’un maintien en détention. Il a par ailleurs obligation, pendant trois ans, de travailler, de fixer sa résidence, d’indemniser la victime et de suivre des soins. « Placé sous curatelle, l’homme souffre de troubles psychotiques ayant altéré son discernement, selon l’expert psychiatre l’ayant examiné », précise le procureur de la République, Raphaël Balland.