Il s’était rendu de lui-même dans un commissariat des Yvelines le 28 octobre 2020, indiquant aux policiers avoir « peut-être tué » son père. Un homme de 42 ans était jugé depuis mardi devant la cour d’assises du Finistère à Quimper pour parricide. Il a été condamné vendredi à trente ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté fixée à dix-sept ans.

Le drame s’était déroulé le 17 octobre 2020 dans la maison secondaire de la victime à Plounéour-Ménez dans les Monts d’Arrée. Mais ce n’est que dix jours plus tard que cet homme de 69 ans, ancien élu de Trappes et ancien secrétaire départemental du PCF dans les Yvelines, avait été découvert mort, asphyxié dans sa baignoire.

Durant le procès, il a beaucoup été question des nombreux épisodes de violence qui jalonnaient cette relation père-fils, l’accusé reprochant notamment à son père son alcoolisme. A la barre, le fils a expliqué qu’il avait perdu le contrôle le jour du drame mais qu’il n’avait « pas voulu » tuer son père, comme le rapporte Ouest-France.