L’hôpital de Laval mis hors de cause après le suicide d’un patient passé par les urgences
TRIBUNAL•La cour d’appel a confirmé la décision prise en première instance et a rejeté la faute du centre hospitalier20 Minutes avec agence
La cour administrative d’appel de Nantes (Loire-Atlantique) a rendu son délibéré concernant une affaire opposant la veuve d’un patient au centre hospitalier de Laval (Mayenne), a rapporté Ouest-France, mercredi. La plaignante accusait l’hôpital d’avoir fait une erreur de diagnostic concernant son mari : celui-ci avait mis fin à ses jours trois jours après un premier passage aux urgences, en janvier 2016.
L’homme avait été admis aux urgences, fortement alcoolisé. Son examen avait conclu à une « intoxication éthylique et médicamenteuse ». Face aux médecins, il avait nié avoir voulu de suicider et était rentré chez lui sans traitement, ni surveillance particulière.
Même décision qu’en première instance
Mais pour l’avocate de la veuve, citée par nos confrères, « l’hôpital n’a pas respecté l’obligation de moyens à laquelle il est tenu ». L’intoxication constatée en 2016 était déjà, selon elle, une tentative de suicide.
Une conclusion que n’a pas partagée la cour d’appel. Celle-ci a rejeté toute faute de la part du centre hospitalier de Laval dans la prise en charge du patient. Une décision qui valide celle du tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) prise en première instance, le 25 avril 2022. La veuve réclamait 20.000 euros de réparations.