La cour d’assises du Puy-de-Dôme a rendu ce samedi soir son verdict dans le procès en appel d’un homme de 57 ans comparaissant pour homicide volontaire. Comme en première instance devant les assises de Haute-Loire en novembre 2022, l’accusé a été condamné à vingt ans de réclusion criminelle, rapporte La Montagne. Les faits remontent au 19 juin 2008.

Ce jour-là, dans une forêt de Vergezac (Haute-Loire), Sébastien Piaulet avait été tué par arme à feu. Le mis en cause avait affirmé avoir accidentellement tiré le coup de feu mortel en faisant la démonstration d’un pistolet qu’il devait vendre à la victime. Cette explication a été qualifiée de « pure invention » par les avocats de la sœur, du neveu et de la mère de l’homme décédé.

Les représentants de ces parties civiles ont de leur côté exprimé leur certitude que « la réalité, c’est une rencontre à caractère sexuel et échangiste qui s’est mal passée ». L’avocat général a lui aussi estimé que la thèse de l’accident avait été imaginée par l’accusé et son épouse après la mort de la victime.