policeDes sanctions proposées contre deux policiers de la Brav-M

Brav-M : Jours d’exclusion et blâme, les sanctions proposées pour avoir menacé un manifestant

policeLes sanctions doivent encore être validées par le ministère de l’Intérieur
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Fin du conseil de discipline pour les policiers enregistrés en train de menacer et insulter des manifestants lors de la contestation contre la réforme des retraites. Le préfet de police Laurent Nuñez propose de sanctionner deux policiers de la Brav-M, l’un par trois jours d’exclusion et le second par un blâme, a-t-on appris vendredi auprès de la préfecture de police.

En juin, le préfet avait suivi l’avis de l’IGPN (« la police des polices ») en décidant de renvoyer trois policiers de cette unité mobile en conseil de discipline. Quatre autres avaient été condamnés à un avertissement. Trois policiers ont comparu jeudi devant le conseil de discipline. Pour le troisième, il n’y a pas eu de décision, a-t-on appris de source proche du dossier.

Menaces d’un étudiant

Les propositions de sanctions ont été transmises au ministère de l’Intérieur par le préfet Nuñez. Le conseil de discipline s’est tenu après la décision de renvoyer deux membres de la Brav-M devant le tribunal correctionnel de Bobigny le 7 mars 2024.

Dans la nuit du 20 au 21 mars, des membres de la Brav-M (Brigade de répression de l’action violente motorisée) avaient interpellé sept jeunes, soupçonnés d’avoir pris part à des dégradations dans un cortège sauvage dans le centre de Paris lors du mouvement de contestation de la réforme des retraites. « La prochaine fois qu’on vient, tu monteras pas dans le car pour aller au commissariat, tu vas monter dans un autre truc qu’on appelle ambulance pour aller à l’hôpital », menace notamment un policier envers un étudiant tchadien, Souleyman Adoum Souleyman.