Toulouse : Non-lieu pour un ex-étudiant de Sciences Po accusé de viols par une autre élève
Dossier clos•L’affaire remonte à février 2021, à la naissance du mouvement #sciencesporcs20 Minutes avec AFP
Il n’était déjà plus mis en examen depuis plus d’un an. L’ancien étudiant de Sciences Po Toulouse qui était accusé de viols par une ex-étudiante de ce même IEP, avec qui il avait eu une liaison, a bénéficié d’une ordonnance de non-lieu le 16 juin. L’affaire remonte au mois de février 2021, au moment où des étudiants de plusieurs IEP de France ont dénoncé des comportements sexistes ou des agressions sexuelles à l’intérieur des établissements et lancé le mouvement #sciencesporcs.
L’étudiant toulousain, qui contestait avoir violé la victime, avait été placé en garde à vue, puis mis en examen dans la foulée. Dans son ordonnance, que l’AFP a pu consulter, la juge d’instruction estime qu’un « manque de sincérité » de la plaignante a pu « biaiser » l’enquête, de même que l’utilisation « des médias pour exercer une forme de pression ».
« Assez emblématique »
Julien Aubry, qui a défendu le mis en cause avec sa consœur Séverine Bouchaib, a qualifié le cas de son client « d’assez emblématique ». « La plaignante, avant d’aller déposer plainte, s’est exprimée sur les réseaux sociaux, a fait une lettre ouverte, a dit à toute la communauté étudiante que notre client était un violeur (…) puis ça a fait pression sur la justice », explique-t-il. « Ça a été très destructeur pour notre client », puis « au final, on s’aperçoit qu’il n’y a rien dans le dossier », conclut-il.
À lire aussi