violencesUne femme poursuivie pour l’agression des vigiles du Mama Shelter à Rennes

Manifestation à Rennes : Une femme poursuivie pour l’agression des vigiles du Mama Shelter

violencesLe soir de l’annonce du recours au 49.3 pour faire passer la réforme des retraites, des violences avaient éclaté dans le centre-ville de Rennes
Camille Allain

C. A. avec AFP

Les images avaient fait le tour des réseaux sociaux. Le jeudi 16 mars, alors qu’une manifestation sauvage se tenait en protestation au recours au 49.3 pour faire passer la réforme des retraites, des vigiles du Mama Shelter avaient tenté de repousser des manifestants. Le visage masqué, ces derniers tentaient de s’en prendre à la façade du tout nouvel hôtel de luxe de la place des Lices à Rennes. Sur une vidéo, on voyait un agent de sécurité se défendre avec une machette. Ce dernier avait expliqué l’avoir ramassée par terre, sans que l’on ne sache si cette affirmation était exacte. Deux mois et demi après ces faits, cinq personnes avaient été interpellées à leur domicile le mardi 30 mai.


L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies


Sur les cinq personnes mises en cause, seule une fera pour l’heure l’objet de poursuites. Agée de 23 ans, cette femme sera convoquée en novembre devant le tribunal correctionnel de Rennes. Déjà connue de la justice, elle est poursuivie pour avoir notamment « dégradé ou détérioré » les vitrines de l’hôtel Mama Shelter et d’une agence immobilière à Rennes, a fait savoir le procureur de la République de Rennes Philippe Astruc, confirmant une information du Télégramme. Elle devra aussi répondre de « violences ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à huit jours sur deux personnes », « en réunion et avec l’usage ou menace d’une arme ».



Le 15 mai, un étudiant d’une vingtaine d’années, au casier judiciaire vierge, avait été condamné à dix mois de prison, dont cinq ferme, par le tribunal correctionnel de Rennes pour avoir participé à ces violences le 16 mars. Une autre prévenue, une étudiante jugée pour des faits similaires, avait été relaxée en raison d’une nullité de la procédure, les procès-verbaux ayant été annulés.