Des exploitations agricoles de Plan-de-Baix (Drôme) étaient autorisées, depuis avril 2020, à effectuer des tirs de défense renforcés pour défendre leurs animaux des attaques de loups. Deux arrêtés avaient été pris en ce sens par la préfète du département. Le tribunal administratif de Grenoble a cependant annulé ces derniers le 9 mars, rapporte Le Dauphiné Libéré dimanche.

Ferus, une association de protection et de conservation de l’ours, du loup et du lynx, avait contesté les arrêtés. Elle estimait que d’autres solutions pour protéger les bêtes n’avaient pas été suffisamment déployées. Une audience s’était tenue le 9 février dernier. L’autorisation de tirs de défense avait été accordée à un Groupement agricole d’exploitation en commun (Gaec) après la mort de dix ovins suite à trois attaques de loups en un an. Un lieutenant de louveterie avait abattu une louve repérée près d’un troupeau. Ferus avait affirmé que, lors des attaques, un des béliers tués était hors du parc de nuit et que sept autres animaux décédés n’étaient pas protégés par un chien.