La cour d’appel de Toulouse (Haute-Garonne) a rendu sa décision et a reconnu coupable l’actuel maire de Villefranche-d’Albigeois (Tarn) de harcèlement moral. Des faits qui se sont déroulés avant son mandat, lorsqu’il était directeur adjoint d’une agence bancaire dans le Tarn.

Le tribunal correctionnel d’Albi l’avait condamné en première instance à neuf mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité, rappelle La Dépêche du Midi. Sa peine a été diminuée à six mois de prison avec sursis, sans inéligibilité. Il pourra rester maire et la peine ne sera pas inscrite à son casier judiciaire.

Six femmes ont porté plainte

La cour n’a retenu qu’une partie des faits, commis entre 2016 et 2017. Six femmes avaient porté plainte, ainsi que la banque après l’avoir licencié. Elles reprochaient au prévenu des intimidations, des propos à connotation sexuelle répétés, des menaces ou encore des massages non demandés. L’homme a évoqué, lui, de la camaraderie et des plaisanteries.