Lens : Des condamnations mais les organisateurs de la rave party toujours en cavale
Fin de soirée•A l’issue d’une rave party qui a duré près de 36 heures à Lens ce week-end, trois personnes ont été jugées en comparution immédiate mais l’enquête se poursuit pour retrouver les organisateurs20 Minutes avec AFP
Trois personnes ont été condamnées en comparution immédiate à la suite de la rave party organisée dans une friche industrielle à Lens au cours du week-end, l’enquête se poursuivant pour identifier ses organisateurs, a-t-on appris, mardi, auprès du parquet.
Lundi, un homme a été condamné à 90 jours-amende à 10 euros pour détention de cocaïne et un second à 90 jours-amende à 9 euros et à une interdiction de port d’arme pendant deux ans pour outrage, rébellion et port prohibé d’arme, a indiqué le parquet de Béthune. Deux autres participants à cette rave party sont convoqués devant le tribunal correctionnel pour des violences sur les forces de l’ordre et outrages.
Endormi sous stups au bord de l’autoroute
A la suite de cette rave party, qui a rassemblé jusqu’à 1.500 fêtards, un homme a également été condamné, lundi, en comparution immédiate à Compiègne, à quatre ans d’emprisonnement, dont deux avec sursis, après avoir été contrôlé endormi à bord de sa voiture au bord de l’autoroute A1.
« Positif au test salivaire à tous les stupéfiants sauf les opiacés », conduisant malgré une suspension de son permis de conduire, cet homme a indiqué en garde à vue qu’il devait transporter de la drogue entre le Val-de-Marne et la rave party de Lens, mais avait fait demi-tour après avoir constaté la présence policière sur place, selon la procureure de Compiègne Marie-Céline Lawrysz.
Dans sa voiture ont été saisis des stupéfiants pour une valeur d’environ 21.000 euros : cannabis, cocaïne, kétamine, amphétamines, ecstasy, timbres de LSD, MDMA ou encore 3-MMC, a listé la procureure, confirmant une information du Parisien. Selon le parquet de Béthune, « l’enquête se poursuit afin d’identifier le ou les organisateurs de la rave party ». Le préfet avait qualifié dimanche ces organisateurs « d’irresponsables » en raison de la dangerosité de cette vaste friche industrielle, comprenant des fosses et des toitures instables.