ASSE : Quatre mois de prison avec sursis pour des supporteurs ultras stéphanois
FOOTBALL•Quatre supporteurs de l’AS Saint-Etienne impliqués dans les incidents lors du dernier match de la saison 2021-2022 ont été condamnés à de la prison avec sursis et à une interdiction de stade pendant deux ans20 Minutes avec AFP
L'essentiel
- Le 29 mai, à l’issue du match de barrage contre Auxerre au stade Geoffroy-Guichard (1-1, 4-5 aux tirs au but), plusieurs dizaines de fumigènes et des projectiles avaient été lancés en direction de la tribune officielle, provoquant des débuts d’incendie et faisant des dizaines de milliers d’euros de dégâts.
- Quatre supporteurs ultras, impliqués dans ces incidents, ont été condamnés à de la prison avec sursis et d’une interdiction de stade pendant deux ans.
- Ils ont été reconnus pour trois d’entre eux coupables de « violences et introduction de fusée ou artifice » et pour le quatrième « d’introduction de fusée ou artifice », lors du dernier match de la saison 2021-2022.
Quatre supporteurs ultras de l’équipe de football de Saint-Etienne ont été condamnés à quatre mois de prison avec sursis assortis de deux ans d’interdiction de stade. Ils ont été reconnus pour trois d’entre eux coupables de « violences et introduction de fusée ou artifice » et pour le quatrième « d’introduction de fusée ou artifice », lors du dernier match de la saison 2021-2022.
Pour le cinquième supporteur, une relaxe a été prononcée « au bénéfice du doute ». Il était jugé pour « complicité d’introduction de fusée ou artifice dans une enceinte sportive lors d’une manifestation sportive ». Le parquet de Saint-Etienne avait requis trois à six mois de prison avec sursis et deux à trois ans d’interdiction d’enceinte sportive à l’encontre des cinq prévenus, lors de l’audience du 18 janvier devant le tribunal correctionnel.
Obligation de pointage les jours de match
Âgés de 23 à 36 ans, ces membres du groupe ultras Magic Fans, dont un capo (meneur), sont en outre condamnés à une obligation de pointage auprès des forces de l’ordre les jours de match de l’AS Saint-Etienne. Leurs avocats estimaient que les éléments les mettant en cause provenant des images de vidéosurveillance n’étaient pas suffisants pour établir leur culpabilité.
Il leur est reproché d’avoir provoqué un mouvement de foule, en exerçant des violences sur des stadiers, afin d’éviter les fouilles à l’entrée du « Chaudron » et, pour l’un d’eux, d’avoir transporté des engins pyrotechniques dans son sac à dos.
Un début d’incendie et des dizaines de milliers d’euros de dégâts
Le 29 mai, à l’issue du match de barrage contre Auxerre au stade Geoffroy-Guichard (1-1, 4-5 aux tirs au but) qui a vu la relégation des Verts en L2, plusieurs dizaines de fumigènes et des projectiles avaient été lancés en direction de la tribune officielle, provoquant des débuts d’incendie et faisant des dizaines de milliers d’euros de dégâts.
Le 23 novembre, des peines de deux mois à un an de prison avec sursis et de deux ans à cinq ans d’interdiction d’enceinte sportive avaient déjà été prononcées à l’encontre de onze supporteurs de l’ASSE interpellés, eux aussi en septembre, juste avant la reprise du Championnat de France. Cinq autres de ces supporteurs ont été jugés et condamnés à des peines inférieures (amende et interdiction de stade) les 5 et 12 janvier, lors d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).